Les Hakkas sont originaires du plateau central et ont plus tard immigr茅 au sud du pays. Aussi peut-on remarquer que certaines de leurs coutumes sont similaires 脿 celles qui ont cours dans les r茅gions du centre de la Chine. Or, les Hakkas ont aussi des coutumes qui diff貓rent de celles du plateau central.
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Dans la r茅gion de Chaoshan existe un proverbe qui va comme suit : « Si on veut souhaiter la bonne ann茅e, il faut le faire le premier ou le 2 janvier du calendrier lunaire/Si on souhaite la bonne ann茅e le 3 ou le 4 janvier du calendrier lunaire, ce n鈥檈st pas sinc貓re ». Ainsi, le plus tôt on souhaite la bonne ann茅e, le mieux c鈥檈st. C鈥檈st pourquoi la premi貓re chose que les gens de cette r茅gion font apr貓s s鈥櫭猼re lev茅s est d鈥檃ller souhaiter la bonne ann茅e aux autres. Par ailleurs, dans cette r茅gion existe une coutume du nouvel an qui porte le nom d鈥 laquo; 茅change d鈥檕ranges ». Ainsi, lorsque l鈥檕n s鈥檕ffre mutuellement des cadeaux, on donne toujours ceux-ci avec des oranges car le mot « orange » a dans la langue chinoise la m錨me prononciation que les mots « bon augure ».
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Cette coutume que l鈥檕n appelle « 茅change d鈥檕ranges» est vraiment particuli貓re. Par ailleurs, il existe une sorte de panier de bambous 脿 plusieurs 茅tages qui ressemble un peu 脿 ceux que l鈥檕n voit de nos jours dans la rue. Ce panier est utilis茅 lorsque l鈥檕n visite une sœur mari茅e 脿 l鈥檕ccasion de la f錨te du printemps. On y met des oranges bien sûr, mais aussi de la canne 脿 sucre, car celle-ci symbolise un niveau de vie de plus en plus 茅lev茅.
Dans les r茅gion de Yulin au Guangxi, on organise des spectacles de danse du lion et de danse du dragon. Ces danses sont tr貓s famili貓res aux Chinois car il y en a partout. On d茅termine une journ茅e sp茅cifique du printemps et un endroit particulier : le moment venu, tout le monde se rassemble pour admirer ces sc貓nes tr貓s anim茅es.
Dans la r茅gion de Yulin existe une activit茅 qui s鈥檃ppelle « la danse du bœuf du printemps ». Cette coutume a une longue histoire : elle date du moment o霉 l鈥櫭猼re humain venait tout juste d鈥檈ntrer dans l鈥 acirc;ge de l鈥檃griculture. Deux personnes se cachent dans la peau d鈥檜n bœuf noir : l鈥檜n joue la t錨te du bœuf et l鈥檃utre joue la queue. Ils sont accompagn茅s de deux chanteurs dont l鈥檜n interpr貓te le p貓re du bœuf et l鈥檃utre sa m貓re. Ceux-ci emm貓nent le bœuf noir pour parcourir la ville tout en chantant, en dansant et en agitant un 茅ventail. Le contenu des paroles des chansons va souvent comme suit : « Le bœuf travaille toute l鈥檃nn茅e/A l鈥檕ccasion du nouvel an, je tiens 脿 le remercier/Par ailleurs, j鈥檈sp貓re qu鈥檌l pourra labourer notre terre de mieux en mieux » En fait, les habitant veulent remercier le boeuf de son bon travail durant l鈥檃nn茅e pass茅e et lui montrer qu鈥檌ls ne l鈥檕nt pas oubli茅.
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A part les coutumes que nous venons de citer, il en existe une autre que l鈥檕n appelle « voler des l茅gumes ». Elle consiste 脿 cueillir des l茅gumes comme la rave, l鈥檃il ou la capselle dans un potager et de les rapporter chez soi pour les manger. A l鈥檕rigine, ces l茅gumes 茅taient litt茅ralement vol茅s dans les potagers d鈥檃utres personnes. Selon la coutume, plus on se faisait voler de l茅gumes, plus cela 茅tait gage de bonheur. Or, avec le temps, on s鈥檈st mis 脿 simplement cueillir les l茅gumes de son propre potager. Selon les personnes âg茅s, cette coutume avait originellement pour fin de que se souvenir que la vie est difficile et que l鈥檕n doit bien travailler.
En prenant connaissance des coutumes de la f錨te du printemps des Hakkas, on peut r茅aliser combien ceux-ci m貓nent une vie simple et ont un caract貓re laborieux et bienveillant.
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