Les entreprises chinoises sont devenues une puissance avec laquelle il faudra compter sur les march茅s internationaux. Et au lieu d'attendre passivement d'錨tre absorb茅es par leurs concurrents d'outre-mer, elles cherchent de façon active 脿 effectuer des acquisitions. Le c茅l貓bre cabinet de consultants am茅ricains, le Boston Consulting Group, pr茅dit que les grands groupes industriels chinois, tel que Haier, feront un retour en force malgr茅 leur 茅chec en 2005. DongQiao.
Lenovo a acquis les ordinateurs personnels d'IBM , tandis qu'Alibaba a rachet茅 les activit茅s de Yahoo China. TCL a pris le contrôle de Thomson, un constructeur français de t茅l茅viseurs. En reprenant des marques mondiales tr貓s c茅l貓bres, les compagnies chinoises ont attir茅 l'attention de la communaut茅 des affaires ces derni貓res ann茅es. Mais, d'apr貓s ce qu'a indiqu茅 le Boston Consulting Group dans son dernier rapport, les compagnies chinoises avaient d茅j脿 commenc茅 脿 effectuer des acquisitions il y a 20 ans. Jim Hemerling, expert dans le domaine, fait la liste de certains cas les plus r茅ussis.
Jim Hemerling, directeur g茅n茅ral Boston Consulting Group China
"Il y a de nombreuse acquisitions r茅ussies, c'est pourquoi le taux de r茅ussite g茅n茅ral est plutôt 茅lev茅. Une partie de ses succ貓s a 茅t茅 dans le secteur de l'acquisition de ressources naturelles, du p茅trole ou d'autres ressources min茅rales 脿 l'茅tranger. Les acquisitions au Br茅sil, par exemple, pour garantir l'approvisionnement en minerai de fer est un excellent exemple. Un autre exemple, dans le domaine des soci茅t茅s de haute technologie, des soci茅t茅s importantes dans ce domaine et dans celui des t茅l茅coms en Chine ont fait l'acquisition de soci茅t茅s 脿 l'茅tranger. Par exemple, China Netcom qui a achet茅 PCCW illustre parfaitement ce genre de transactions r茅ussies."
Par le biais des fusions et acquisitions, les compagnies chinoises ont acc貓s 脿 des canaux de distribution bien 茅tablis, tout en am茅liorant leurs capacit茅s de gestion et en faisant l'acquisition de technologies 茅trang貓res. Cependant, M. Hemerling a remarqu茅 que la plupart des cas de fusion 茅taient le fait des compagnies 茅trang貓res, qui ont pris le dessus lors des n茅gociations. Par ce biais, elles souhaitent se d茅barasser d'affaires peu lucratives et d茅velopper leurs parts de march茅 en Chine en coop茅rant avec leurs partenaires chinois.
Jim Hemerling, directeur en chef Boston Consulting Group China
"Une des choses les plus importantes pour effectuer la meilleure transaction possible, comme le dit le proverbe chinois, c'est que l'acheteur en sache moins que le vendeur.
Le plus important, c'est que les soci茅t茅s chinoises soient plus entreprenantes pour initier le processus d'acquisition. Actuellement, trop de transactions sont le fait de la partie venderesse, ce qui lui donne un avantage certain car elle s'est d茅j脿 pr茅par茅e et a mûrement r茅fl茅chi 脿 la transaction : elle sait d茅j脿 ce que cela va lui rapporter."
La Chine se classe comme le march茅 le plus dynamique d'Asie, en dehors du Japon. Durant les 6 premiers mois de l'ann茅e 2005, les compagnies chinoises ont investi un total de 14 milliards de dollars am茅ricains en fusions et acquisitions 脿 l'茅tranger. Le Boston Consulting Group estime qu'il y aura une augmentation consid茅rable des fusions et acquisitions, en raison du d茅veloppement rapide de la Chine et des politiques mises en place par le gouvernement. Et il est 茅vident que les soci茅t茅s chinoises vont avoir de plus en plus confiance en leur capacit茅 d'effectuer les transactions les plus avantageuses.
DongQiao CCTV.
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