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Le projet de Loi sur la sécurité alimentaire propose la mise en place par le Conseil des Affaires d'Etat de Chine d'un système de surveillance nationale. Il vise à parer à l'incompétence qui a entrainé des scandales à répétition et il suggère même que les personnalités qui prêtent leur nom à des produits suspects puissent assumer une partie des responsabilités.
Le projet de loi sur la sécurité alimentaire en est à sa quatrième lecture par le comité permanent de l'Assemblée populaire nationale. Il pourrait être voté samedi.
Liu Xirong
Vice-président
Commission des Lois de l'APN
Après des considérations sérieuses, le Conseil des Affaires d'Etat a décidé de mettre en place une commission pour la sécurité alimentaire qui sera une organisation de coordination de haut niveau sur ces sujets.
Le projet de Loi aurait dû être voté en octobre dernier, mais le vote a été repoussé en raison du scandale du lait frelaté.
Li Yuan
Directeur de la commission des affaires législatives de l'APN
Comité permanent de l'APN
Le scandale du lait frelaté a montré les lacunes du système de surveillance de la sécurité alimentaire, ainsi que l'inefficacité des systèmes de prévention et d'inspection. Les produits chimiques et les additifs illégaux dans l'agro-alimentaire n'ont pas fait l'objet d'une surveillance attentive. Une fois que quelque chose se produisait, le problème était traité trop lentement. Le projet de Loi adresse toutes ces questions et s'attache à huit aspects différents, ce qui le rend plus complet.
Des personnalités chinoises ont prêté leur nom aux produits Sanlu, une des sociétés au centre du scandale du lait contaminé. Le projet de Loi propose qu'elles aussi seront tenues pour partie responsables.
Si la Loi est votée, elle remplacera le texte actuel sur l'hygiène alimentaire et améliorera de façon significative le cadre juridique en la matière ainsi que la sécurité alimentaire dans son ensemble.
Fu Yake, CCTV.
Rédacteur: Mi Jindie