Avec l'intensification des 茅changes culturels entre la Chine et l'Afrique, de plus en plus d'Africains ont envie d'apprendre le chinois. C'est en fait une vague d'engouement pour la langue chinoise qui traverse tout le continent, de l'Egypte 脿 l'Afrique du Sud.
L'Institut Confucius de Nairobi a 茅t茅 inaugur茅 l'an dernier, dans la capitale k茅nyane. Sponsori茅 conjointement par les deux pays, cet institut est la premi貓re 茅cole consacr茅e 脿 l'enseignement de la langue chinoise en Afrique. La plupart des enseignants viennent de l'Universit茅 de Tianjin.
Song Lixian, vice-directrice Institut Confucius de Nairobi
"Etant professeurs de chinois, nous endossons une grande responsabilit茅. Nous esp茅rons promouvoir les 茅changes culturels entre la Chine et l'Afrique 脿 travers nos efforts."
Le chinois fait aussi des adeptes dans beaucoup de pays africains. Au Caire, le Centre culturel chinois fournit depuis 2003, un cours de trois mois pour enseigner le chinois de base.
En plus du centre culturel, beaucoup de coll貓ges 茅gyptiens 茅tablissent des partenariats avec les facult茅s de chinois. On compte actuellement plus de 700 茅tudiants apprenant le chinois dans les universit茅s d'Al-Azhar, d'Ain Shams et du Caire.
A Ain Shams, le d茅partement de langue chinoise date de 1958.
Ain Ibrahim,professeur Universit茅 d'Ain Shams
"Pourquoi les gens veulent apprendre le chinois ? Il y a deux r茅ponses. D'abord, la Chine est le pays le plus peupl茅. Ce pays 茅norme m茅rite d'錨tre compris. Puis, la Chine et l'Egypte ont une longue histoire comparable, nous avons beaucoup de points communs. C'est pourquoi nous voulons apprendre le chinois."
Selon les statistiques, plus de 8000 茅tudiants africains apprennent d茅sormais le chinois. Et ce chiffre devrait connaître une augmentation rapide.
Lin Yuan,CCTV
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