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Envoyer par emailDossier
Le gouvernement chinois, lui, affirme que le Congrès mondial ouïgour a tiré avantage de la bagarre entre des employés Hans et Ouïgours qui avait eu lieu dans une usine de jouets de la province du Guangdong, et ce afin de promouvoir son agenda séparatiste. Le Congrès mondial ouïgour et d'autres groupes à l'étranger avaient semé de fausses preuves sur internet et par d'autres moyens. Le gouvernement déclare que cela était la cause directe des émeutes du 5 juillet à Urumqi.
Qurban Keyum, 32 ans, travaille comme chef cuisinier dans un restaurant de Guangzhou.
C'est également un homme de liaison en Chine pour le Congrès mondial ouïgour.
Après la grosse bagarre dans l'usine de jouet de la ville de Shaoguan, dans la province du Guangdong, Keyum a collecté des informations à ce sujet, sous la direction de Dolgum, Aysa et d'autres membres du Congrès mondial ouïgour, par le biais d'email.
Qurban Keyum
Membre du Congrès mondial ouïgour en Chine
"J'étais occupé, donc je n'ai jamais pensé aller à Shaoguan. J'ai juste inventé de fausses informations et les ai envoyées par email à l'étranger."
Keyum a écrit que 17 ou 18 Ouïgours étaient morts dans la bagarre, et que 3 des victimes étaient des femmes.
Le 2 juillet, le Congrès mondial ouïgour a diffusé par email ces fausses informations dans le monde entier.
Le Congrès mondial ouïgour a diffusé une fausse vidéo le 3 juillet concernant une "fille ouïgoure battue à mort."
La vidéo a été propagée par un membre clé du Congrès mondial ouïgour. Son objectif était d'attiser la confrontation ethnique.
Dans le groupe internet, l'homme a utilisé des mots extrêmes pour encourager les ouïgours à "se défendre par la violence" et à "laver le sang par le sang".
En fait, la vidéo de la fille lapidée a été originellement diffusée par CNN en mai 2007. Elle montrait des évènements ayant eu lieu le mois précédent dans la ville irakienne de Mossoul.
Pourtant, la dirigeante du Congrès mondial ouïgour, Rebiya Kadeer, a insisté sur le fait que son peuple manifestait pacifiquement.
Rebiya Kadeer
Dirigeante du Congrès mondial ouïgour
"Ces médias doivent regarder cette photo. Regardez cette photo, sur cette photo, les troupes de maintien de l'ordre sont sur 7 lignes, mais juste là, ce sont tous les manifestants ouïgours, ils sont pacifiques. Et comment est-ce possible, dans cette situation, parmi tous ces soldats, comment est-ce possible pour les ouïgours de blesser qui que ce soit ?"
Mais la photo qu'elle a montré n'a aucune relation avec les émeutes du 5 juillet à Urumqi.
Il s'agit en fait d'évènements ayant eu lieu en juin à Shishou, dans la province chinoise centrale du Hubei.
Reuters et d'autres médias avaient reconnu leur erreur après coup.
Mais le Congrès mondial ouïgour continuait ses manipulations.
Le 8 juillet, l'AFP a publié une autre photo, montrant des manifestants tenant une photo issue du site internet du Congrès mondial ouïgour.
Le Congrès mondial ouïgour a déclaré que cette photo montrait des policiers tuant des gens au Xinjiang.
Mais au fait il s'agissait de la photo d'un accident de voiture ayant eu lieu en mai à Hangzhou, dans la province du Zhejiang.
Le Congrès mondial ouïgour et les forces séparatistes à l'étranger ont à maintes reprises falsifié des preuves pour duper les médias internationaux. Ils ont aussi manipulé de nombreuses personnes ignorantes de la vraie vérité.
Ma Aimi, CCTV.
Rédacteur: Zhang Yan