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Envoyer par emailDossier
Le personnel hospitalier d'Urumqi fait toujours l'impossible pour sauver les victimes des émeutes du 5 juillet, encore entre la vie et la mort. Parmi les malheureux, un jeune garçon de 4 ans.
Pendant une demi-heure deux fois par jour, Zhou Xiaohua se rend au chevet de son fils. Elle prononce son nom encore et encore, lui parle ou lui chante ses chansons préférées.
(SOUS-TITRES "Wenwen, tu dis que tu aimes ta maman, alors pourquoi ne parles-tu pas? Allez mon brave, maman a promis de t'acheter de nouveaux vêtements.")
Le petit Luo Wen n'a que 4 ans et il est plongé dans un coma profond. Malgré tout, sa mère, Zhou Xiaohua, pense que l'amour viendra à bout de la maladie.
Zhou Xiaohua
Mère de Luo Wen
"C'est un enfant tellement formidable. Quand il voit que je suis fatiguée, il me dit: 'Maman, repose toi!' Il est si gentil."
Mais tout ce bonheur a basculé dans l'horreur il y a deux semaines. L'enfant a été blessé par une balle tirée d'un fusil de fabrication artisanale. La balle est venue se loger dans son cerveau, causant d'importants dommages à cet organe vital.
Li Xinyu est à la tête de l'unité de soins intensifs. Elle nous dit qu'après des jours de traitement et deux opérations, ils ont pu extraire la balle. Le garçon montre des signes encourageants mais les médecins disent qu'il est encore trop tôt pour savoir s'il se remettra ou non.
Li Xinyu, chef-urgentiste
Hôpital d'Urumqi, Zone militaire de Lanzhou
"Il est trop tôt pour dire si le garçon va se réveiller ou non. Tout ce que nous voyons, ce sont des signes qu'il passe d'un coma profond à un état plus favorable. Mais tout peut arriver. Tout ce qu'on peut faire c'est lui donner des soins intensifs et tenter de lui sauver la vie."
La mère collectionne les photos de l'enfant, un soutien qui lui permet de garder courage. Zhou Xiaohua garde aussi le nom de tous ceux qui se sont manifestés pour lui apporter de l'aide. Jusqu'à maintenant, la famille a reçu 20 mille yuans. Mais le souhait le plus cher de Zhou Xiaohua serait que son fils se réveille pour pouvoir dire merci au gouvernement de la Région Autonome Ouïgoure du Xinjiang, qui paie la facture d'hôpital.
Rédacteur: Zhang Yan