Rebiya Kadeer : la « Dalaï-Lama » ouighoure

Source: le Quotidien du Peuple en ligne | 07-13-2009 15:49

Taille du texte: T+ | T-

Rebiya Kadeer qui préside le «Congrès mondial ouïgour» et l 'Association ouighoure américaine, a nié sa participation dans l'organisation des émeutes sanglantes à Urumqi le 5 juillet dernier. Mais ce qu'elle a fait dans son soi-disant exil depuis 2005, c'est de manifester clairement son soutien pour les forces terroristes séparatistes et extrémistes des islamistes en devenant l'instigateur attisant l'agitation parmi ses fidèles en Chine et à l'extérieur.

Agée de 58 ans, Kadeer est assimilée au Dalaï-Lama, et la comparaison est devenue d'autant plus vraisemblable, qu'elle a été candidate pour le prix Nobel de la Paix après le Dalaï-Lama, vénéré par Kadeer comme un enseignant spirituel. Tout comme le Dalaï-Lama, Kadeer est également pleinement consciente de l'importance des efforts déployés dans les relations publiques dans une tentative de rallier le soutien international. Pendant toutes ces années, elle a beaucoup voyagé en défendant le lobby des «droits et intérêts des Ouïghours ». Et dans le processus, comme le Dalaï-Lama, elle a également revêtu l'habit religieux pour tenter de convaincre les autres, qu'elle dénonçait juste le harcèlement mené par le gouvernement central chinois contre les Ouïgours et leur religion, mais ce qu'elle défendait, soulignait-t-elle, est strictement limité à la "manifestation pacifique".

Plus ridicule encore, c'est ce qu'elle appelle la «manifestation pacifique», qui a été organisée dans les rues d'Urumqi, alors qu'elle avait une forme d'atrocités inhumaines trop horribles à regarder. Toutefois, le groupe de Kadeer à l'étranger s'est rapidement lavé les mains en plaidant l'ignorance des bousculades, de tout ce qui a été cassé, pillé et incendié avec 156 civils innocents tués, et ils ont même accusé le gouvernement chinois en utilisant les mêmes arguments que ceux qui ont été évoqués lors des émeutes de Lhassa le 14 mars dernier. Peut-être, que personne d'autre que Rebiya Kadeer ne sait pleinement pourquoi il en est ainsi - tout simplement parce qu'elle a fait autant, si ce n'est plus que le Dalaï-lama et sa clique, pour semer le ressentiment parmi les représentants de la population ethnique ouighoure et fomenter leur mécontentement et la haine envers le gouvernement et les autres groupes ethniques, tout en négligeant le fait que la Région autonome du Xinjiang a connu une longue histoire avec les différents groupes ethniques résidant ensemble dans une communauté compacte et l'harmonie.

La boue sera toujours de la boue, comme le dit bien une vieille maxime. Lorsque Kadeer a donné un coup de téléphone à ses fidèles dans le Xinjiang le jour des émeutes pour leur donner des instructions de mobilisation des criminels en les appelant à « faire quelque chose de plus courageux, et de plus grand », et lorsqu'elle a mis sur l'internet dernièrement ses idées séparatistes visant à encourager l'esprit de sacrifice des Ouighours pour «l'indépendance du Turkestan oriental», elle a entièrement dévoilé ses vraies intentions séparatistes. Et lorsque le 5 juillet dernier, lors de l'organisation d'un complot apparemment prémédité qui a rapidement dégénéré en une émeute tragique, un petit garçon dans les bras de sa mère a été tué par une brique, des passants innocents ont été mutilés par des haches dont étaient armés les criminels, et beaucoup plus de personnes ont subi des préjudices financiers avec leurs commerces et leurs habitations pillés et détruits en trois heures d'émeutes horribles, la férocité de la nature terroriste du groupe de Rebiya Kadeer a été démasquée.

Rebiya Kadeer, dans la poursuite de son rêve du Prix Nobel, a engagé un tireur qui notait en détail ses «éminentes expériences personnelles» «épiques comme des légendes héroïques ». La soi-disant autobiographie a été publiée par la suite sous le titre de 'Dragon Fighter " avec la préface écrite par son tuteur très admiré, le Dalaï-Lama. Le livre a également été remarqué par certains observateurs politiques anti-chinois à l'étranger qui la décrivent comme une force vivante du mépris féroce envers le gouvernement chinois et de ses mesures d'administration des régions autonomes et des groupes ethniques minoritaires, où Kadeer elle-même apparaît comme une combattante intrépide des droits de l'homme et de l'indépendance de la Région autonome de Xinjiang, représentant 1/3 du territoire de la Chine. Malheureusement, les actes de Mme Kadeer trahissent toujours ses «fins nobles», dont elle est à la recherche pour une vie noble.

Avant 1999, elle faisait partie de ses quelques personnes chanceuses qui ont bénéficié des réalisations de la Chine grâce à l'adoption de la réforme et de l'ouverture politique, et a été inscrite alors dans la liste des 10 des personnes les plus riches du pays, classée n°1 dans le Xinjiang avec sa fortune individuelle de plus de 100 millions de yuans. Rebiya, mère de 11 enfants issus de deux mariages, a augmenté rapidement sa notoriété en tant que femme d'affaires astucieuse, et plus tard a été élue membre du 8ème Comité national chinois de la Conférence consultative politique du peuple. Entre temps elle a également été mise en examen par la Chambre de Commerce du Xinjiang. Mais en 1999, elle a fini ses jours glorieux en prison accusée d'évasion fiscale et du dévoilement des secrets d'État. Néanmoins, elle n'a pas effectué sa peine de sept ans jusqu'au bout et a été libérée en 2005 pour des raisons de santé. La même année, Rebiya saisit une chance pour aller aux Etats-Unis dans le but de rejoindre son deuxième mari, un ancien séparatiste ! Elle a obtenu l'approbation de la part du gouvernement à condition de ne pas s'associer à un quelconque mouvement indépendantiste du Xinjiang, et de ne pas mener d'activités subversives contre le gouvernement chinois, comme l'a promis Rebiya à maintes reprises avant son départ.

De toute évidence, elle n'a pas tenu parole. Depuis que le fameux "Mouvement islamique pour le Turkestan oriental» a été mis sur une liste noire comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et la communauté internationale après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, Rebiya a changé son identité pour intégrer le «Congrès mondial ouïgour» et l'Association ouighoure américaine, «mais ce qui reste inchangé bien que son nom soit masqué, c'est l'essence du terrorisme et de la violence, et ses tentatives désespérées d'accomplir » l'ensemble de ses ambitions au détriment des vies des civils et des biens.

Le Prix Nobel va perdre son éclat, s'il est remis dans les mains tâchées par le sang des innocents. Aucun gouvernement ne serait tolérant en voyant sa population vivre dans la terreur des meurtres et des pillages. Les dommages physiques peuvent être mesurés en termes d'argent, mais le traumatisme restera dans les esprits comme un fantôme. Rebiya, ainsi que ceux qui ont la mentalité marquée par l'antipathie et l'obscurité, aurait peut-être l'intention de désorganiser la société chinoise et de diviser la Chine, mais elle sera prise à son propre piège.


Rédacteur: Tao Ruogu