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Envoyer par emailDossier
Tous les hôpitaux d'Urumqi se sont mobilisés pour sauver des vies. Et la violence a été vivement condamnée par les habitants de toutes les ethnies.
Jing haitao
Vice-directeur du service des urgences
Hôpital du Peuple, Urumqi
“Après l'arrivée des premiers blessés à l'hôpital, tout le monde a été mobilisé. Les médecins et les infirmières se sont précipités spontanément dans l'hôpital pour secourir les patients.”
Blessée
“J'ai été attaquée en route vers chez moi. Mes yeux sont touchés, je vois les choses tourner. Par exemple, cette chaise tourne.”
Membre de la famille d'un blessé
"C'est vraiment trop. Ca fait mal à voir. C'est cruel, très cruel. La violence, c'est contre la sécurité sociale, contre l'harmonie sociale. Quelle horreur!"
Marchand
“Ils ont matraqué la porte. Je ne trouvais pas d'endroit pour me cacher. Ma belle-soeur et moi nous nous sommes cachés sous le lit. Puis, ils sont entrés, ils ont tout cassé, ils ont mis la boutique à sac, ils ont pris les cigarettes, tous. Puis ils ont mis le feu. Nous étions coincés sous le lit. La couverture que nous avions sur le dos a flambée. Nous avons passé 3 heures sous le lit.”
Marchande
“Il n'y a plus rien. J'y travaille depuis sept ou huit ans. Regardez, vouz trouvez encore quelque chose? Rien, il n'y a rien. Tout est réduit en cendres.”
Asiya
Habitante
“Il n'y a plus rien. Télévision, frigo, VCD, tout! Ils ont cassé tout, même mes mains et mes jambes... Ils ont ouvert la porte eux-même, ils sont entrés et puis ont commencé à tout matraquer. Les choses, regardez! Ils sont nombreux... Je suis laissées comme ça, mes mains, ils attaquent, et après ils s'enfuient.”
Aisi Kaer
Habitant
“Ils ont perturbé l'ordre social. Ils ont porté atteinte à l'ordre du gouvernement. Ils ont mené des attaques, des pillonages et des pillages.”
Buwa Jiaer
Habitante
“Ils ont attaqué et pilloné, dehors, après environ 20 minutes, comme ça... Nous sommes terrifiés, nous n'osons pas sortir. La sécurité l'emporte sur tout.”
Rédacteur: Zhang Yan