Dossier
En visite aux Etats Unis, une délégation de députés tibétains de l'Assemblée populaire nationale a donné une conférence de presse à l'ambassade de Chine à Washington. Ses membres ont partagé leurs vues sur des questions concernant le Tibet avec des journalistes chinois et étrangers.
Interrogé au sujet du Dalaï Lama, le chef de la délégation composée de cinq membres, Shingtsa Tenzinchodrak, a déclaré qu'il devait être jugé sur ses actes au cours des dernières décennies et non seulement sur ses propos.
Au Tibet, Shingtsa Tenzinchodrak est un Bouddha vivant pour la secte Kagyu. Il a souligné que le Dalaï Lama n'était pas seulement un personnage religieux, mais plutôt un personnage politique.
Selon lui, il est incorrect de qualifier le Dalaï Lama de "chef religieux" du Tibet car à part la secte Gelug, à laquelle appartient le Dalaï Lama, il existe de nombreuses autres sectes au Tibet.
Shingtsa Tenzinchodrak a déclaré que le gouvernement avait toujours adopté une politique transparente et cohérente dans ses rapports avec les représentants du Dalaï Lama. Il a ajouté que des pourparlers s'étaient tenus à trois reprises mais qu'aucun progrès n'avait été réalisé. Selon lui, le Dalaï Lama devrait cesser ses tentatives de division de la nation.
Des journalistes ont fait part d'inquiétudes au sujet de l'éducation et de la protection de la culture traditionnelle au Tibet. Le chef de la délégation a fait savoir que la culture unique du peuple tibétain était préservée en Chine. Il a qualifié de fausses les allégations selon lesquelles la culture tibétaine était proche de l'extinction. Au contraire, elle se développe. Il a souligné que toutes les écoles au Tibet prodiguaient un enseignement bilingue en tibétain et en chinois.
Au sujet du travail des journalistes au Tibet, le député Awang a déclaré que de nombreux journalistes chinois et étrangers venaient au Tibet pour y faire des reportages. Il a espéré que les reporters montreront au monde le vrai Tibet et donneront une perspective complète.
Lanny Davis, qui était conseiller spécial auprès de l'ancien président américain Bill Clinton, a fait savoir qu'un manque d'information avait donné au peuple américain une fausse image du Tibet. Selon lui, l'échange d'informations de mardi a aidé à améliorer la compréhension et éliminer les partis pris.
Long Mai, CCTV.
Rédacteur: Zhang Yan