Imprimer | 
Envoyer par emailDossier
Le député du Parlement européen (PE) Nirj Deva, qui est le président du Groupe d'amitié UE-Chine du PE, a déclaré jeudi à Strasbourg qu'il était déçu par l'adoption d'une résolution sur la région autonome chinoise du Tibet par le PE lors de sa session plénière.
Dans une interview accordée à l'Agence de presse Xinhua, M. Deva a dit qu'il a voté contre la résoluiton sur le Tibet du fait que cette région fait partie intégrante de la Chine.
"Je suis très déçu par l'adoption de la résolution. Je soutiens complètement le point de vue du gouvernement britannique qui considère le Tibet comme une partie intégrante de la Chine", a dit M. Deva.
 |
|
Nirj Deva, le député du Parlement européen (PE) |
M. Deva a souligné le fait que si de nombreux députés "ont leur angle", "la question est qu'il y a très peu de gens se rendant compte que le gouvernement chinois a fait beaucoup pour améliorer la vie des Tibétains."
Beaucoup de députés savent peu de choses sur l'histoire et la situation actuelle du Tibet, a-t-il souligné.
"Il y a plusieurs années, le Tibet a été sous un système de servage féodal où des personnes appartenaient à d'autres personnes. Le gouvernement central chinois a libéré le peuple tibétain de la féodalité", a-t-il ajouté.
M. Deva a exhorté les députés qui prennent le parti du dalaï lama à examiner l'évolution de la réalité au Tibet.
Le PE a adopté jeudi une résolution sur le Tibet. Cette résolution, qui confond le bien et le mal, est destinée à soutenir le dalaï lama et à faire pression sur le gouvernement chinois.
La résolution proposée par des députés de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe et des Verts, ferme les yeux sur la réalité, en demandant au gouvernement chinois d'" ouvrir un dialogue constructif pour parvenir à un accord politique global" et de "considérer le Mémorandum sur une véritable autonomie pour le peuple tibétain" proposé par le dalaï lama. Ce document tente également d'internationaliser les affaires tibétaines.
Rédacteur: Tao Ruogu