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Envoyer par emailDossier
Au début de la libération de Lhasa en 1951, on voyait partout des régugiés comme Ngawang Tsering. Selon les statistiques officielles d'alors, la population était seulement de 20 mille. Le nombre des mendiants dépassait pourtant les mille.
Au contraire, sous le même ciel, les nobles menaient une vie riche et sans souci. Ils étaient appelé s par la couche sociale inférieure "les gens qui gardent du thé fragrant dans la bouche".
Aux yeux des nobles, les Nangsan, esclaves domestiques étaient considérés comme les tê tes de bétails qui savaient parler. Ils devaient habiter avec le bétail naturel qui ne parlait pas.
Tandis que le frère du Dalaï Lama apprenait à conduire un véhicule fabriqué en Grande-Bretagne dans les années 1940, les autres sans-abris de son âge arrachaient de la nourriture avec les chiens.
Ils étaient du même âge, mais avec des destins totalement différents, seulement à cause de diffé rentes origines.
Palzang，âgé de 70 ans, ne peut pas oublier jusqu'à aujourd'hui un morceau de mémoire terrible pendant son enfance.
En tant que descendante de Nangsan，elle a été forcée à servir la mère du seigneur. Elle dormait sur du béton à l'approche de son seigneur. La vieille dame avait l'habitude de prendre du th é pendant la nuit. Et si elle en avait trop pris, elle devait uriner beaucoup de fois. Palzang a dû la servir toute la nuit sans jamais dormir, toutes les nuits. Son grand espoir d'alors était de bien dormir pendant la nuit.
Palzang, Vice-présidente
Association nationale des Femmes chinoises
"J'étais alors en pleine croissance mais avec un manque grave de sommeil. Mais je ne pouvais que travailler tout le temps. "
Cette situation a impressionné profondément l'Armée populaire de libération au Tibet. Selon l'Accord, ils ne pouvaient que conseiller aux nobles tibétains de faire certains progrès sur le ré gime. Ils sont pourtant confrontés à des obstacles imprévus. Certains tibétains ont fait des pé titions avec le slogan "la réunion du peuple", et le siège des représentants du gouvernement central était pris pour cible par les tirs de l'armée tibétaine.
Il faut parcourir un long chemin pour fondre les glaces sur le sommet du plateau. Mao Zedong a pensé qu'il fallait de la patience pour changer la situation sociale du Tibet. Il a indiqué à l'Armée populaire de libération de ne pas s'impatienter, pour fondre l'hostilité du plateau en toute sincérité.
Mettant en valeur les terrains incultes, offrant de l'approvisionnement, l'Armée populaire de libé ration s'est lancée dans la construction économique et sociale. Après, le Dalaï Lama a décrit ces expoits de l'APL sur un câdeau envoyé au président Mao. Sur ce tableau, est écrite une phrase: "Cher M. Mao, nous vous suivons pour toujours, pour construire un nouveau Tibet, et construire la patrie grandiose. Signé: Dalaï Lama Tensin Gyatso, octobre 1954."
Rédacteur: Tao Ruogu