Episode IV: Aucun droit, aucun espoir 

Source: CCTV.com | 03-09-2009 11:29

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Lorsque les serfs recourent à la religion pour modifier leur vie, on leur dit que leur vie est ainsi parce qu'ils ont fait le mal pendant leur existence antérieure. Le Tibétologiste canadien Tom Grunfeld trouve que c'est un moyen malin de contrôler les serfs. Selon cette allégation, si les serfs essaient de changer leur vie, leur existence future sera pire que la vie présente. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est de rester indifférents aux misères et abandonner leurs efforts pour changer leur vie.

Les moines sont toujours détenteurs d'intérêts acquis. Le temple Drepung possédait plus de 20 mille serfs à l'époque.

Selon ce document, signé dans les années 40 du 20ème siècle, le 14ème Dalaï Lama a conféré au régent, le bouddha vivant Radeng, les serfs, les boeufs et les moutons des 20 tribus de la ré gion de Zang Zhung.

À la même époque, la Déclaration des Droits de l'Homme a été approuvée par l'Organisation des Nations Unis. Selon cette dernière, tout le monde est né libre et est égal devant la dignité et les droits, et personne ne peut être traité comme un serf. Tout esclavagisme et trafic d'esclaves est interdit.

C'est un film tourné dans les années 40 du 20ème siècle. Les seigneurs passent à cheval. Il semble que c'est tout à fait normal, mais lorsqu'on repasse ce film, ce n'est pas un cheval, c'est un homme.

Au début du 20ème siècle, le régime de théocratie se trouve au bord de la ruine. Les monastères d épensent la plupart de la richesse sociale, mais ne produisent aucun matériel. Les serfs ne sont pas capables d'améliorer la technologie agricole, la production d'orge du Tibet est maigre, les foyers paysans s'enfuient parce qu'ils ne peuvent pas payer l'impôt foncier.


Rédacteur: Tao Ruogu