Tibet (1)

Source: CCTV.com | 03-26-2009 11:00

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Lhassa qui veut dire littéralement « Terre sacrée » est l’âme et le cœur du Tibet. Elle a une histoire vieille de plus de 1300 ans. Lhassa est la capitale du Tibet depuis 1642 et la plupart des sites historiques de la ville remontent à sa deuxième phase de développement, sous le 5ème Dalai Lama.

La région autonome du Tibet attire des touristes du monde entier. Lhassa en constitue le centre et le point de départ. Quant à moi, j’ai décidé de commencer par le palais du Potala pour me préparer physiquement, mentalement et sprirituellement à ce voyage.

Erigé au 7eme siècle, le Palais du Potala a été endommagé par la foudre, puis presqu’entièrement détruit à l’époque où Landharma était un fervent opposant du Boudhisme tibétain. Il a cependant été restauré sous le 5e Dalai Lama et a retrouvé son aspect originel.

Les pélerins accomplissent leurs devoirs de différentes manières. Par exemple, ils s’inclinent jusqu’à toucher le sol de leurs têtes ou bien s’allongent face contre terre. Un autre rituel très connu consiste à faire tourner les moulins à prières. Leur taille vont de ceux qu’on manie d’une main et qu’on peut acheter en souvenir aux plus volumineux qui mesurent parfois plusieurs mètres.

Encore une autre forme de dévotion consiste à offrir du beurre de yack, qui sert pour les lampes dans les temples et les monastères.

Enfin, autre don des pèlerins: l’argent. Ils déposent des pièces de monnaie ou des billets un peu partout, notamment à côté des statues de Boudha. Cet argent n’est pas souvent reccueilli.

Jadis, c’était le chemin officiel qu’empruntaient les lamas pour accéder au palais du Potala. Maintenant, c’est ouvert aux touristes mais les visiteurs doivent réserver leur droit d’entrée un jour à l’avance. C’est le ticket que j’ai pu avoir, regardez, c’est par là.

La splendeur et la majesté du Palais du Potala impressionneraient les habitants de n’importre quelle capitale. Rien d'étonnant donc à ce que l’humble pélerin tibétain qui a toujours vécu sous sa tente en peau de yack lui voue une telle admiration. Cette structure de 13 étages comprend 999 pièces et a été construite dans les hauteurs de Lhassa.

A la différence de la majorité des merveilles architecturales chinoises, le Palais du Potala est construit sur le flanc abrupt d’une montagne. Il domine la ville, et même le Tibet tout entier, et attire immédiatement l’attention. Ses murs inclinés font penser un peu à ceux de la Grande Muraille, en plus dense, et semblent reproduire le profil des montagnes.

Après un chemin un peu long et de nombreux escaliers, on arrive finalement au palais du Potala. Cet édifice fait 170 m. de haut, 350 m. de long du nord au sud et 270 m. de l’est à l’ouest. Bon, il est temps de découvrir l’intérieur du palais.

Il est indiscutable que des cultures et des ethnies différentes se soient mêlées avec le temps. Dans la plus ancienne partie du Palais du Potala, la Cave des Prières, la statue du roi tibétain Songtsan Gampo côtoie celle de sa femme Wen Cheng, princesse de la dynastie des Tang. Sous cette dynastie, la capitale de la Chine, Chang’an (aujourd’hui Xi’an), était d’ailleurs l’un des centres du monde civilisé…

Situé en plein centre de la vieille ville de Lhassa, le temple de Jokhang se targue d’une histoire longue de plus de 1350 ans. Selon la légende, la construction du temple aurait pris 3 années durant le règne de Songtsen Gampo et de la Princesse Wen Cheng. Comme le site original du temple était un lac. La princesse aurait eu recours à des chèvres blanches pour acheminer de la terre et en remplir le lac.

« Jokhang » signifie « chapelle bouddhique » en tibétain. Le temple de Jokhang était autrefois appelé « resa », qui veut dire « terre et chèvres », pour indiquer que le temple avait été construit sur la terre transportée par les chèvres blanches.

Tous les jours de nombreux pèlerins viennent se prosterner au temple de Jokhang. Originaires d’un peu partout, ces gens restent la journée ici. Ils apportent de quoi manger et de quoi boire. Certains viennent même se prosterner les pieds liés pour s’assurer que leurs corps, leurs âmes et leurs cœurs sont entièrement dévoués à Bouddha.

Il y a longtemps de cela, de nombreux moines venaient ici, au temple Jokhang, pour prier. Ce réceptacle contenait du beurre de yack car les moines avaient l’habitude de boire du thé au beurre salé de yack. Par là, sur le toit, on peut apercevoir deux chèvres d’or. D’ailleurs, certains surnomment le temple de Jokhang, le temple au toit d’or.