Les JO: les plus... 

Source: | 12-07-2008 15:27

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Lors des 29èmes JO qui se sont clôturés en août dernier, beaucoup de records ont été réalisés. Non seulement les athlètes ont mis en application la devise olympique «plus vite, plus haut, plus fort» et dépassé plus d’une fois les limites de l’humain, mais le grand évènement lui-même s’est inscrit dans les annales. Nous commençons l’émission d’ aujourd’hui par une rétrospective de la cérémonie d’ouverture.

Il ne fait aucun doute que le 8 août 2008 restera dans toutes les mémoires. Ce soir-là, à 20 heures, les 29èmes JO se sont ouverts dans le Stade national, le Nid d’oiseau.

Un journaliste étranger a fait les remarques suivantes : « Les compétitions n'ont pas encore commencé, mais la Chine a déjà remporté une médaille d’or. Celle de la cérémonie d’ouverture, le spectacle le plus magnifique de toute l’histoire olympique ».

La cérémonie a commencé par un tableau de grande envergure. 2008 acteurs frappaient simultanément un instrument que les Chinois appellent « Fou », en récitant l’un des plus célèbres proverbes de Confucius, « N'est-ce pas un bonheur que de recevoir des amis qui viennent de loin ? ». Une citation en forme de bienvenue pour les visiteurs venus des quatre coins du monde.

De toute l'histoire olympique, la cérémonie d’ ouverture des JO de Beijing sont ceux qui ont regroupé le plus grand nombre d’acteurs. En outre, elle a exigé 15 mille costumes de scène et presque 10 mille accessoires. Les autobus transportant les acteurs et autres véhicules utilisés ont atteint le nombre de 800.

L’écran géant fixé à l’auvent du Nid d’oiseau fait 14 mètres de haut et 500 mètres de périmètres. On a eu recourt à 63 projecteurs numériques pour donner aux spectateurs 21 séries d’images qui se joignent parfaitement. Il s'agit de la technique la plus avancée en la matière.

Lors de la cérémonie, 33 886 coups de feux d’artifices de plus de 1 200 sortes ont été tirés, encore un nouveau record. Les feux d'artifices multicolores et splendides scintillaient dans le ciel, non seulement au- dessus du Stade national, mais dans beaucoup d’autres quartiers de Beijing, tels que la place Tian’anmen et la passe Juyongguan, contribuant à créer une atmosphère chaleureuse et joyeuse.

Bien que le Brunei ne se soit pas présenté comme convenu, les 204 autres membres du Comité international olympique ont tous envoyé une délégation à Beijing. Les 29ème Jeux Olympiques ont ainsi réuni un nombre de pays et régions sans précédent. La République des îles Marshall, les Tuvalu et la Ré publique du Monténégro ont fait leur toute première apparition sur la scène olympique à cette occasion.

Dans la captation de la cérémonie, les télédiffuseurs ont compté, pour la première fois, sur la technologie de haute définition. 220 pays et régions ont retransmis cette grande fête, attirant 2 milliards de téléspectateurs, un audimat record.

Le grand succès de la cérémonie d’ouverture des JO de Beijing nous a empli d’attente envers les compétitions olympiques. Au cours des 16 jours suivants, des mythes se sont créés les uns après les autres.

Les Jeux Olympiques sont le sanctuaire sacré du sport de compétition. Ici, de grandes stars se côtoient pour connaître les moments les plus forts de leur carrière.

16 août 2008, le Jamaïcain de 21 ans, Usain Bolt, se couvre d'or au 100 mè tres, en inscrivant un chrono de 9 secondes 69. Décontracté comme jamais, il ralentit même dans les 10 derniers mètres. Il regarde à sa gauche et à sa droite, il se frappe le torse et il passe finalement la ligne d'arrivée. Du jamais vu...

4 jours plus tard, Bolt participe à la finale du 200 mètres. Avec 19 secondes 30, il bat le record du monde, tenu depuis 12 ans par l'Américain Michael Johnson, s’offrant ainsi un joli cadeau d’anniversaire pour ses 22 ans le lendemain.

Au rythme de la musique jamaïcaine, le sprinter jouit de sa gloire de tout son coeur. Il grave dans toutes les mémoires ses résultats invraisemblables, ainsi que sa manière extraordinaire de les célébrer.

La finale du relais 4 x 100 mètres hommes. Tous les regards se posent encore une fois sur Bolt. On ne devine plus quels seront les champions, mais on admire la performance joyeuse et détendue des Jamaïcains. Trois finales, trois médailles d’or et trois nouveaux records du monde, le Nid d’oiseau est alors le témoin du couronnement du nouveau monarque de la course de vitesse.

Usain Bolt

"Je suis le numéro un!"

La fusée jamaïcaine pourra-t-elle courir plus vite?

Si on devine le gagnant du 100 mètres avant que Bolt ne s’impose, quand Yelena Isinbayeva se montre dans le Nid d’oiseau, on ne s’intéresse qu’ à la possibilité qu’elle batte le record du monde encore une fois.

Il est indéniable que Isinbayeva monopolise le domaine du saut à la perche. Avant les Jeux de Beijing, elle avait déjà battu le record du monde à 23 reprises et elle est la première athlète féminine à avoir franchi les 5 mètres.

C’est la deuxième fois que la reine de la perche participe aux Jeux Olympiques. Avec le rehaussement de la barre, de plus en plus d’athlètes déclarent forfait.

La barre est placée à 4 mètres 85. Son adversaire la plus menaçante, l’Am éricaine Jennifer Stuczynski, ne réussit pas. Quand la Russe franchit la barre, elle empoche déjà la médaille d’or. L’arène du saut à la perche devient sa scène privée.

Yelena Isinbayeva, perchiste russe

"J’aime ce sentiment. Mes concurrentes ont déjà fini, et j’étais la seule à rester sur le terrain, comme si j’étais l’héroïne d’un film. Les spectateurs espéraient que je battrais le record du monde, je le savais bien et je ne voulais pas les décevoir."

Plus tard, Isinbayeva lance un défi à 5 mètres zéro cinq. Après avoir échoué aux deux premiers essais, elle s’enveloppe dans une couverture.

Yelena Isinbayeva, perchiste russe

"Beaucoup de caméras étaient focalisées sur moi. Je me suis enveloppée dans une couverture pour que personne ne me dérange et que je puisse me tranquilliser."

Prendre son élan, sauter, s’envoler et franchir la barre...elle réussit son troisième essai et établit un nouveau record du monde : 5 mètres zéro cinq. Le Nid d’oiseau se met en ébullition, et Isinbayeva est tellement surexcitée qu’elle lève haut les bras. La perchiste russe termine parfaitement son voyage à Beijing. A quand le prochain exploit ?

A chaque édition des Jeux Olympiques, de nombreux athlètes ont gravé leur image dans tous les coeurs grâce à leurs excellentes prestations. Leurs noms sont désormais inscrits dans les annales des JO. Mais dans le futur, lorsqu’on parlera des Jeux Olympiques de Beijing, un athlète sera incontournable. Il s’agit du nageur américain Michael Phelps.

17 août 2008. A 10 heures 59. Michael Phelps est couronné champion olympique pour la 8ème fois aux JO de Beijing. Il possède ainsi un total de 14 médailles d’or olympiques, un nombre sans précédent. Plus étonnant encore, il se fait recordman de 7 des 8 épreuves auxquelles il participe.

En 2003, Michael Phelps, âgé alors de 18 ans, déclare qu’il vise 8 médailles d’or aux Jeux d’Athènes, afin de dépasser Mark Spitz, 7 fois m édaillé d’or aux JO de 1972. L’ancien nageur australien, Ian Thorpe, croît la mission impossible.

A Athènes, avec 6 médailles d’or et une d’argent, Phelps n’avait pas atteint son objectif. 4 ans plus tard, dans le Cube d’eau de Beijing, il vise toujours 8 titres. Ian Thorpe, également à Beijing pour assister aux épreuves doute une fois de plus de cette possibilité. Il déclare: « Je persiste dans mon opinion que sur la planète, personne ne peut remporter 8 médailles d’or dans une seule édition des JO. »

Cependant, Phelps renverse son préjugé avec 5 médailles d’or individuelles et 3 par équipes, réécrivant l’histoire de la natation, celle des Jeux Olympiques, et même celle du sport tout entière. Certains disent que c’est grâce au Cube d’eau, d’autres pensent que c’est dû à son maillot, le «Fastskin LZR Racer». Mais aux JO de Beijing, tous les nageurs bénéficient du Cube d’eau et 90% d’entre eux portent ce genre de maillot, alors pourquoi Michael Phelps récolte-il les meilleures résultats ? Sa mère révèle le secret : « Croyez-vous que la piscine était la première place à laquelle j’amenais mon fils le matin de Noël ? »

Certains athlètes sont tellement excellents que les résultats sont clairs aussitôt qu’ils se montrent dans l’arène, tandis que d’autres ne se font connaître qu’après être montés sur le podium. Nous apprécions leur transcendance et jouissons des heureuses surprises qu’ils apportent.

Lors de la finale de tir à la carabine à air comprimé 10 mètres messieurs des JO de Beijing, un outsider remporte la victoire. Il s’appelle Abhinav Bindra, venu d’Inde. Il s’agit de la première médaille d’or olympique en individuel de l’histoire de l’Inde, et le dernier titre olympique indien remonte aux Jeux olympiques de 1980.

Tout le pays tombe en liesse à la bonne nouvelle. La présidente indienne Pratibha Devisingh Patil envoie à Bindra un message de félicitations, disant qu’il est la fierté de l’Inde. Le président du Comité olympique indien, Suresh Kalmadi, adresse également une allocution télévisée, indiquant que c’est une victoire historique qui marque le début de l’ épanouissement du sport indien. En outre, le tireur est reçu par le vice- président du pays.

L’Inde est le premier pays asiatique à avoir participé aux Jeux Olympiques. Sa première apparition dans l’arène olympique remonte à 1901. Le pays a récolté un total de 8 médailles d’or aux épreuves de hockey, mais n’a jamais fait de percée dans un sport individuel.

Abhinav Bindra commence à pratiquer le tir en 1997 et participe aux Jeux Olympiques de Sydney. Il est alors le plus jeune tireur. Aux Jeux d’ Athènes, il ne se classe que 7ème, mais il n’abandonne pas pour autant. Au cours des 4 dernières années, chaque jour, il consacre 7 heures au tir et 2 heures à l’entraînement de sa force corporelle. Il monte finalement sur la plus haute marche du podium olympique. C’est la plus importante ré compense pour les efforts de Bindra, et du même coup pour tout l’esprit sportif.

Abhinav Bindra, tireur indien

J’ai fait beaucoup d’efforts. Je m’entraînais sans relâche.

Depuis 1964, la Mongolie a gagné 15 médailles olympiques, mais aucune médaille d’or avant le 14 août 2008, où Tuvshinbayar Naidan remporte la finale du judo catégorie 100 kilos, en battant le Kazakh Askhat Zhitkeyev.

Le match dure 5 minutes et le judoka mongol exécute une excellente prestation. Il effectue un waza-ari à deux minutes de la fin, puis ajoute un yuko pour sceller sa victoire.

Tuvshinbayar Naidan réalise ainsi une percée historique. Le président mongol, Nambaryn Enkhbayar, annonce à la télévision un décret pour lui décerner les titres de « Héros du Travail » et de « Sportif honoré », ainsi que les médailles « Sukhbaatar » et « Gold Soyombo ». Tuvshinbayar Naidan devient le héros du peuple mongol.

Il est vrai que remporter une médaille d’or fait naître en chacun d'entre nous un sentiment de fierté , mais il ne faut pas oublier que la médaille de bronze n’en est pas moins précieuse. Le 12 août 2008 était une journée de compétition ordinaire, mais pour le Togo, ce fut un jour inoubliable.

A 17 heures, le dernier concurrent de la course de slalom en kayak K-1 se prépare. Il s’appelle Benjamin Boukpeti, et est originaire du Togo. Avec un résultat de 173,45 secondes, il remporte la médaille de bronze, non sans efforts. Il est d'ailleurs tellement excité qu'il brise sa pagaie. Ce fut un moment absolument historique : en effet, il s’agit de la première médaille olympique pour ce pays africain depuis sa première participation aux JO en 1972. Benjamin Boukpeti est également le premier athlète africain à remporter une médaille dans l'épreuve de slalom en kayak, mettant à mal le monopole jusque là acquis des Européens dans ce domaine.

Présentateur de Radio Togo

" C’est très excitant! C’est la première fois de son histoire que le Togo décroche une médaille dans une compétition olympique. Franchement, nous pensions que le Togo se contenterait de participer aux Jeux Olympiques, mais aujourd'hui, il a remporté une médaille. Et bien que ce soit une médaille de bronze, c'est une percée historique. "

Le Soudanais Ismail Ahmed Ismail se couvre d’argent dans l'épreuve du 800 mètres avec un chrono d'une minute 44 secondes et 70 centièmes. Il s’agit aussi de la première médaille olympique remportée par son pays.

Le sauteur en longueur panaméen Irving Saladino monte sur la plus haute marche du podium grâce à son résultat impressionnant de 8,34 mètres. Il s’agit du premier titre de champion olympique du Panama.

Le boxeur mauricien Bruno Julie décroche la médaille de bronze dans la catégorie des poids coqs. Il s’agit de la première médaille olympique de l’histoire de l’île Maurice.

Le coureur bahreïnien Rashid Ramzi remporte la finale du 1 500 mètres en 3 minutes 12 secondes 14, décrochant pour son pays sa première médaille d’or olympique .

Lors des Jeux Olympiques de Beijing, ce sont 87 pays et régions qui ont décroché des médailles, dont 55 en or. Et par rapport aux Jeux précédents, davantage de pays sont repartis avec des médailles.

" Ils ne réécrivent pas l’histoire, mais une fois qu’ils se montrent, la foule les applaudit chaleureusement ,et certains athlètes touchent même les spectateurs jusqu’aux larmes. Ils quittent l’arène olympique après un demi-tour impeccable et plein d'émotions. "

99, 75 points. Le dernier saut de Dmitry Sautin en finale du tremplin à 3 mètres est digne d’être qualifié de « parfait ». C’est la 5ème fois que le Russe de 34 ans participe aux Olympiades.

Dans l’histoire olympique du plongeon , personne n'a jusqu'à présent pu égaler Sautin, qui a empoché 8 médailles au cours de son palmarès olympique durant 16 années. Et celui dont on fait l'éloge est surnommé le " tsar " du plongeon, , un exemple dans le milieu du plongeon international.

Dmitry Sautin

" Mon époque est révolue. J’étais peut-être le tsar du plongeon, mais j'éprouve des difficultés aujourd'hui. Je pense que j'ai vraiment vieilli."

De 1992 à 2008, Sautin n'est jamais rentré d'une compétition les mains vides. A son palmarès, l'on comptabilise deux médailles d’or, deux d’argent et quatre de bronze. Depuis 1996, la concurrence entre le Russe et les plongeurs chinois est de plus en plus rude, et suscite l'émerveillement et l'intérêt dans le milieu du plongeon. Et l'on peut légitimement affirmer que les stars chinoises ont grandi sous le regard de Sautin.

Après les Jeux d’Athènes, Sautin envisageait de prendre sa retraite. Cependant, on a pu le voir de nouveau en 2008 dans l'enceinte du Cube d'eau .

Dmitry Sautin

" J’ai persisté, car je voulais vraiment participer aux Jeux Olympiques de Beijing. "

Le 13 août, Sautin et son partenaire Yuriy Kunakov,de 16 ans son cadet, remporte la médaille d’argent au tremplin 3 mètres catégorie messieurs, symbolisant en cet instant la gloire de sa carrière légendaire.

Debout sur le podium, Sautin caresse sa poitrine de sa main gauche et salue les spectateurs de la main droite, les yeux pleins de bonheur. Il est chauve et souriant comme auparavant. Bien que le temps ait laissé des traces sur son visage et sa taille, il est toujours plein d’ardeur.

Le 19 août, finale du tremplin 3 mètres catégorie messieurs. C’est le dernier défi olympique de Dmitry Sautin. Chaque fois qu’il effectue un plongeon, les spectateurs répondent par de vifs applaudissements. Bien que le Russe s’efforce de perfectionner chaque figure, c’est déjà difficile pour lui de marquer un grand nombre de points, car aujourd'hui le niveau d'exécution de ses figures est moindre que par le passé.

Cette fois-ci, il se classe 4ème avec 512, 65 points. Ses performances font crouler le Cube d’eau sous les acclamations.

Spectateurs

" Sautin, tu es formidable! "

Dmitry Sautin

" Merci! "

C’est la 9ème fois que le Canadien Ian Millar se présente sur la scène olympique. Le cavalier de 61 ans a remporté 9 médailles d’or lors de 8 éditions des Jeux panaméricains et de 6 championnats du monde d’équitation. Il est regrettable qu’il ne soit jamais monté sur le podium olympique, et sa meilleure performance reste une 4ème place. A Beijing, Iran Millar perpétue sa légende olympique dans l’arène du saut d obstacle.

Bien qu’il ne remporte pas de médaille, son intransigeance face à la difficulté illustre sa brillante carrière.

Le cavalier japonais Hiroshi Hokestsu jouit également d'une telle aura. Agé de 67 ans, il est le plus vieux athlète à se montrer dans l’arène des Jeux Olympiques de Beijing. La dernière fois qu’il a participé aux JO, c’était en 1964, où il s’est classé 40ème.

Le 15 août 2008, Hiroshi Hokestsu et son cheval galopent au coeur de l'hippodrome. Il déclare qu’il ne veux pas discuter de son âge. Il souhaite que les gens comprennent, à travers son expérience, qu’ils resteront jeunes tant qu’ils auront des rêves.

Ce sont peut-être les derniers JO de Ian Millar et d'Hiroshi Hokestsu. Pour eux, les résultats ne sont pas importants, ce qui compte, c’est jouir de leur participation.

La cycliste Jeannie Longo, âgée de 49 ans, est considérée comme une grand -mère dans le milieu du cyclisme. Elle a remporté une médaille d’or, deux d’argent et une de bronze lors de ses 6 participations olympiques avant de se classer 4ème à l’épreuve du contre la montre individuel, à Beijing.

Le pongiste suédois Joakim Persson, 42 ans, a participé à 5 JO avant son voyage à Beijing, où il est le joueur le plus âgé de l'histoire olympique à se qualifier pour la demi-finale du simple messieurs .

La nageuse américaine Dara Torres, 41 ans, gagne, de 1984 à 2000, 9 médailles olympiques, dont 4 d’or. Elle prend sa retraite en 2000 et revient dans la compétition en 2006. Dans la capitale chinoise, elle remporte 3 médailles d’argent olympiques.

Mais la question que l'on se pose est inévitablement :

" les Jeux de 2008 sont-ils leurs derniers JO? "

Les Jeux Olympiques de Beijing ont offert 16 jours glorieux que le monde chérira pour l'éternité. L’enthousiasme du milliard trois cents millions de Chinois a permis de faire de Beijing la ville la plus dynamique.

Les 29ème olympiades ont réuni plus de dix mille athlètes, représentant 204 comités olympiques. Des chiffres sans précédent. En outre, plus de 80 chefs d’Etat étrangers, 30 mille journalistes et quelques 500 mille touristes étrangers se sont rassemblés dans la capitale chinoise, rendant la ville très attractive.

Au cours des JO, Beijing a vu se réaliser des rêves. Les athlètes y ont exécuté des performances d'excellence. Beaucoup d’entre eux y ont d'ailleurs accompli des percées historiques. 38 records du monde et 85 records olympiques ont été battus.

Jacques Rogge, Président du CIO

" Chers athlètes, vous êtes des modèles. Vous nous avez montré le pouvoir fédérateur du sport. L'esprit olympique vit dans l'étreinte chaleureuse des concurrents originaire de pays en conflit. Maintenez cet esprit vivant une fois de retour chez vous. Ce furent vraiment des Jeux exceptionnels !"

Après avoir brûlé pendant 16 jours dans le Nid d’oiseau, le feu sacré s'est lentement éteint sous les regards du monde entier, clôturant de la plus belle manière les Jeux Olympiques de Beijing. Mais l’aspiration de l’humanité à la paix et à l’excellence que la flamme olympique symbolise ne faiblit jamais.

« Un monde unique, un rêve commun », les Jeux Olympique de 2008 ont écrit un brillant chapitre dans l’histoire de Beijing et gravé dans tous les coeurs des souvenirs mémorables.


Rédacteur: Baiyun