Au Nigeria, les 21 filles libérées par les rebelles islamistes de Boko Haram, après avoir passé deux ans et demi en captivité, ont été transférées à Chibok. Elles seront réunies à leur famille à Chibok, juste à temps pour les fêtes.
Depuis qu'elles ont été relâchées en octobre, elles ont effectué une réhabilitation psycho-sociale, sous haute surveillance sécuritaire, dans la capitale Abuja.
Jusqu'à présent, aucune déclaration officielle n'a été émise quant au transfert temporaire des filles à Chibok pour les fêtes de Noël et du nouvel An. L'agence de presse Reuters cite un parent à Chibok, qui dit que les filles sont attendues pour la période des fêtes. Les filles auraient passé une nuit à Yola, la capitale d'Adamawa, avant leur retour à Chibok.
Elles seront rejointes par Amina Ali, la première fille du groupe de Chibok à avoir été libérée. Les filles ont été relâchées après que la Suisse et la Croix Rouge internationale ont arrangé un accord avec les rebelles et le gouvernement nigérian. La nouvelle de leur transfert aurait suscité une grande allégresse parmi les familles, qui les ont vues la dernière fois en 2014, avant leur enlèvement.
Les filles devraient retourner à Abuja à nouvel An, afin de poursuivre leur réhabilitation. L'enlèvement de plus de 200 écolières de Chibok en avril 2014 avait suscité l'indignation internationale, et avait poussé des dirigeants internationaux à soutenir la campagne #BringBackOurGirls.
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