La Journée internationale des Migrants est organisée chaque année le 18 décembre pour mettre en avant le rôle des migrants et la contribution que la migration apporte au développement. Un plan d'évacuation pour le moment suspendu pourrait ainsi reprendre à Alep. Tandis que des milliers de Syriens sont impatientes d'entendre des nouvelles des secours pour ceux encore bloqués dans Alep, ils sont nombreux en Turquie à ne pas cacher leur colère et leur frustration. Voyons comment cela se passe à Gaziantep où des Syriens ont fui durant le conflit.
Une fois encore, des informations sur un accord d'évacuation pour Alep Est sont annoncées. Des milliers de civils sont bloqués et attendent que toutes les parties arrivent à un accord pour permettre un passage sûr, mais plus important, qu'elles s'en tiennent à l'accord et garantissent la sécurité de ceux qui quittent les zones contrôlées par l'opposition et le gouvernement.
Pour les Syriens qui ont fui vers la Turquie, il sont impuissants et ne peuvent qu'être témoins de la destruction de leur ville.
Voici Muhammad. Il a perdu l'un de ses fils durant un bombardement à Alep. Il nous dit qu'il a fui la ville avec ses 3 autres enfants quand sa maison a été bombardée et qu'il est passé clandestinement en Turquie.
Reprise possible du plan d'évacuation à Alep
MUHAMMAD
Réfugiés d'Alep
"Nous ne pouvons pas manger, et ne pouvons pas dormir. Tous nos proches sont encore là-bas et ils souffrent de la situation actuelle. La situation est indescriptible."
Muhammad comme de nombreux autres Syriens a perdu espoir pour le futur de la Syrie.
MUHAMMAD
Réfugiés d'Alep
"La Syrie est devenue un lieu pour que la Russie, l'Iran et l'Irak règlent leur compte. C'est incroyable qu'ils soient tous contre le peuple syrien. Je ne m'attends pas à ce que nous retournions en Syrie aujourd'hui car c'est comme une guerre sans fin."
Mais il n'y a pas que les Syriens qui sont frustrés. Des milliers de personnes ont montré leur solidarité avec les Syriens bloqués à Alep, appelant les dirigeants à prendre des mesures et brandissant les drapeaux syriens et turcs.
NUMAN KURT
Activiste turc de IHH
"J'appelle nos dirigeants. Ils doivent mettre de côtés leurs différences. Ils doivent être unis et protéger la population innocente. Ils doivent être sincères et laisser tous leurs ennemis derrière."
Pendant ce temps, le gouvernement procède à des préparatifs pour les évacués d'Alep à Idlib. Le Croissant rouge turc construit une ville de tentes avec une capacité de 80 mille réfugiés.
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