Dossier
Veiller le soir qui précède le Nouvel An fait également partie des coutumes les plus anciennes. Selon les « Notes sur les us et coutumes » de Zhou Chu de la dynastie des Jin de l'Ouest, la veille du Nouvel An, on échange des cadeaux, on boit du vin, on se félicite et on veille toute la nuit.
La vieille de Nouvel An, les membres de la famille se réunissent pour célébrer le réveillon. Après quoi, on allume des bougies ou des lampes à l'huile, on bavarde autour du feu en attendant l'arrivée de la nouvelle année, puis on veille jusqu'à l'aube. Cette coutume signifie que toutes les épidémies ont été chassées et que le bonheur arrivera l'année suivante. Elle était très en vogue au début de la dynastie des Tang. Le poème « La veille » composé par l'empereur Taizong des Tang, Li Shimin, en est le témoignage : « Après avoir dit au revoir à l'hiver glacial, la brise printanière vient nous réchauffer. » Aujourd'hui encore, cette coutume perdure.
Rédacteur: Liu Xinyan