Dossier
A Beijing, rien de tel de que faire revivre les vieilles traditions pour célébrer la Fête du Printemps. L'histoire impériale du vieux Beiijng revit grâce à la réhabilitation de nombreuses fêtes et rites anciens tombés dans l'oubli.
Cette cérémonie avait lieu chaque année pendant la dynastie des Qing. Le Temple du Ciel, construit sous le règne de l'empereur Yongle, de la dynastie des Ming, a accueilli les empereurs et leurs ministres pour de grandes cérémonies durant des siècles.
Wu Caijun
Historien de la culture chinoise
"Depuis le début de la Dynastie des Zhou de l'ouest, environ 11 siècles avant JC, le rite du ciel était considéré comme une affaire d'importance nationale. La cérémonie avait atteint son apogée sous les Qing. Les empereurs s'y livraient 3 fois par an. La cérémonie juste après la fête du printemps servait à prier pour de bonnes récoltes."
Traditionnellement, les gardes honorés devaient monter une performance et d'autres devaient danser. Cette danse servait à vénérer le ciel et a été jouée pendant des milliers d'années.
La terre était également vénérée par les anciens Chinois. Lors de la dynastie des Ming et des Qing, les empereurs faisaient des sacrifices au Temple de la Terre, au centre de Beijing, le premier jour du premier mois lunaire.
La cérémonie a pris fin au début du 20e siècle, mais la perpétuation des rites permet de s'en souvenir encore aujourd'hui.
Dans la culture chinoise, l'équilibre entre le ciel, la terre et les humains favorisait l'harmonie de l'univers. A travers ces cérémonies aujourd'hui surtout récréatives les Chinois transmettent leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année.
Zhou Dan, CCTV.
Rédacteur: Baiyun