Dossier
Et maintenant, dans le cadre de notre série de reportages sur les relations sino-africaines, je vous propose de nous pencher aujourd'hui sur la coopération culturelle entre la Chine et l'Afrique depuis plus d'un demi siècle.
La Chine et l'Afrique, éloignés géographiquement, sont depuis plus de 50 ans proches en terme d'échanges culturels. Les échanges et coopérations culturels entre la Chine Nouvelle et les pays africains commencent au milieu des années 50. En mai 1955, le premier accord culturel sino-africain est signé à Beijing avec l'Egypte. En 2000, la Chine avait signé tous les accords bilatéraux de coopération culturelle et les plans annuels avec tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine.
Le gouvernement chinois chérit depuis toujours le développement des échanges avec les pays africains. De 2007 jusqu'à aujourd'hui, 4 délégations culturelles officielles et des troupes artistiques de 30 provinces et villes ont été envoyées par la Chine en Afrique ; en échange, des délégations officielles culturelles de 14 pays et des troupes artistiques de 26 pays africains sont venues en Chine. Le pays insiste toujours pour donner une base d'égalité et de bénéfice mutuel à ces échanges pour faire rayonner la culture de chaque pays.
Yu Peng
Directeur général adjoint
Bureau des Relations culturelles extérieures
Ministère chinois de la Culture
"Nos échanges culturels avec l'Afrique visent non seulement à propager et à présenter nos réalisations culturelles, mais aussi à apprendre de l'art et de la culture des pays africains pour enrichir nos vies."
La Chine souhaite apprendre de l'Afrique et aussi faciliter la pénétration de sa propre culture en Afrique. Dans les années 80, la Chine commence à établir des centres culturels au Bénin, à l'Ile Maurice et en Egypte. Elle y organise des activités culturelles régulièrement. Ces centres sont aujourd'hui autant de plate-formes qui permettent aux habitants locaux de mieux connaître la vraie Chine. De plus, la Chine contribue à former des Africains à l'art de l'acrobatie, du kungfu et de l'opéra chinois, grâce à des bourses.